Si tu es célibataire et que tu envisages de rencontrer un triathlète, il y a un certain nombre de choses que tu dois absolument savoir et que l’on t’a peut-être cachées jusqu’ici. En bref, nous allons te dévoiler tout ce qu’il faut savoir avant de décider de vivre avec un triathlète.
Vivre avec un triathlète, c’est renoncer à la semaine de vacances en amoureux au soleil qu’il t’avait pourtant promis. Impossible de manquer le stage de préparation du club, de rater une semaine du plan d’entraînement ou une compétition prévue de longue date. Mais ne désespère pas ! Un jour viendra où il acceptera de t’accompagner dans le pays de tes rêves en échange de quelques sorties longues avec ses copains le dimanche (Eh! oui, chez le triathlète, tout se négocie !). En revanche, inutile de lui réserver un transat au bord de la piscine ou une excursion. Tu le trouveras en mer, en train de courir autour de l’hôtel, à la salle de sport ou dans le chambre avec les électrodes de son Compex sur les jambes (recup’ oblige!…)
Vivre avec un triathlète, c’est s’habituer à des changements d’humeur soudain sans pour autant s’en inquiéter (même si au début ça surprend…). Tu le verras certainement partir s’entraîner dans un d’état d’euphorie incompréhensible pour le commun des mortels, dans sa belle tenue de triathlète, sa montre fièrement exhibée au poignet et sûr de sa forme du moment. Mais sache qu’il est tout à fait possible qu’il revienne une ou deux heures plus tard, épuisé, fermement décidé à arrêter le triathlon.
Vivre avec un triathlète, c’est maîtriser parfaitement le tableau d’index glycémique des aliments, être incollable sur les compléments alimentaires et être capable de préparer des repas riches en glucides, sans graisse, sans gluten et sans sucre. Au restaurant, assure-toi préalablement que tous les serveurs soient tous diplômés en diététique pour répondre à d’éventuelles questions sur la composition nutritive des plats.
Vivre avec un triathlète, c’est se familiariser avec des notions essentielles telles que Watts, VO2 max, Kom, fractionné ou encore 46/6 et pouvoir le comprendre sans difficulté quand il te racontera sa séance d’entraînement (même si tu n’en as rien à faire, parce que toi, pendant ce temps-là tu gérais les gosses !…).
Vivre avec un triathlète, c’est accepter le port régulier du survêtement du club, des bas de compression et du t-shirt Finisher de son dernier Ironman. Dans le meilleur des cas, ses nouvelles Nike à plaque carbone resteront au placard pour aller au restaurant.
Vivre avec un triathlète, c’est faire un peu de place dans ton armoire pour qu’il puisse ranger ses affaires, accepter d’avoir 2 vélos de route et un VTT dans le salon, une paire de roues, un home trainer et 10 paires de chaussures usées « qui peuvent toujours servir ». Si tu as de la chance, ses médailles ne seront pas accrochées au mur du salon ou de la chambre à coucher.
Vivre avec un triathlète, c’est bien choisir le moment des câlins en fonction de son plan d’entraînement. Sinon, tu t’exposes à des réponses du type : « je suis crevé ce soir, on a fait 100 bornes », « on a fait une grosse séance de fractionné ce soir », « je dois me lever à 6h demain matin pour ma sortie longue » ou « j’ai une course ce WE, je dois garder de l’énergie ».
Vivre avec un triathlète, c’est faire des sacrifices parce qu’il aura toujours du matériel à acheter, soit parce que c’est forcément indispensable, soit parce qu’il y a une promo immanquable, soit parce qu’il faut changer celui qu’il a acheté il y a 6 mois. Et ne lui demande surtout pas le prix de son inscription au prochain Ironman…
Vivre avec un triathlète, c’est l’accompagner sur les courses quelle que soit la météo, surtout ne pas lui parler et respecter sa concentration, pour finalement le rater à la sortie de l’eau, attendre 3h pour le voir 10 secondes à vélo et finalement le chercher à l’arrivée (si il arrive…).
Tu ne pourras pas dire qu’on ne t’aura pas prévenu…
A propos de l’auteur
Arnaud est co-fondateur du site www.triathlonmarket.fr et Président d’un club de triathlon. Passionné autodidacte de sport, de triathlon et de sports d’endurance en particulier qu’il pratique quotidiennement depuis plus de 25 ans.
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